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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 10:28


Hier c'était l'autome, c'était Mabon, l'équinoxe et les grandes marées (enfin, pour être astronomiquement précis, l'équinoxe c'est aujourd'hui, le 22, mais bon, on va pas chipoter sur un jour hein !) . Hier donc, c'était symboliquement  l'équinoxe, la journée où les durées du jour et de la nuit s'équilibrent parfaitement en deux périodes de 12 heures, le symbole de l'entrée de la nature et de nos coeurs en période de repos et de méditation.

En plus il faisait un soleil magnifique ! Une excellente raison pour se lancer dans notre première petite célébration familiale aux couleurs "païennes" avec les enfants. Même si au fond de moi j'ai déjà "célébré" souvent, c'est la première fois que j'y associais vraiment les enfants dans un petit évènement en commun.

Nous avions donc prévu un repas aux couleurs de circonstance : orange, vert, brun, jaune, et aux ingrédients de saison : potimarron, pommes, poires, pruneaux et autres noisettes.

Nous avions également projeté une grande balade dans la nature afin d'y récolter de quoi décorer notre maison et notre table, et faire entrer chez nous les saveurs et les odeurs de l'autome naissant.

Nous voici donc partis, par ce beau dimanche matin lumineux, dans une expédition cueillette et plaisir :



Pas de chance pour nous : les mûres ont toutes été ratiboisées par quelqu'un qui n'en a pas laissé une seule sur les arbustes. A croire qu'il les a cueillies pour les revendre, vu la quantité qu'il y en avait il y a encore quelques jours. On est déçu, mais ce n'est pas ça qui va nous arrêter !

C'est donc parti pour un panier de noisettes, et surtout des tas de jolies choses pour décorer, dont des petites pommes sauvages, des branches d'églantier, d'aubépine ou de prunellier avec leurs baies, des cardères et des ombelles de berce séchées, des feuilles de chêne ou d'érable ...











































En chemin, nous avons aussi  rencontré quelques "amis" particuliers et quelques endroits à la magie frémissante et indéfinissable. Le petit peuple chuchotait entre les branches pendant que nous profitions de ce moment privilégié.





Après cela, retour vers la maison, gorgés de bon air et de soleil bienfaisant.


La préparation du repas ensemble a été un agréable moment également, à discuter et rigoler.


Lorenzo presse les oranges pour la marinade (dés de poulet marinés à l'orange, au gingembre et au miel ... c'était très bon). Avec ça on avait fait un gratin de boulghour aux dés de patates douces, et une compote de pommes/pruneaux à la cannelle que je vous présente en train de fondre en sifflotant sur le feu :



Liana prépare un pain (blanc à la levure pour une fois... ils en réclament comme un dessert, habitués qu'ils sont à le manger complet au levain d'habitude ... "maman, marre du pain gris").
Elle nous avait aussi concocté une bonne soupe à la courge butternut avec un peu de poireaux et de pommes de terre.



Pendant ce temps-là, certains ne se foulent pas :-) Voyez plutôt :



Et comme dessert ... un délicieux cake au potimarron, noisettes et épices, dont la recette est tirée de l'excellent site de Cléa Cuisine que je recommande chaudement à tous les amateurs de bonne cuisine saine et bio !
Regardez-moi cette merveille (oui je sais, y en a deux ... on est gourmand ou on ne l'est pas hein !


Et voilà la belle table préparée par Killian et Lorenzo, ainsi que les décorations de Liana :




Pendant la préparation et pendant le repas, nous avons un peu parlé de la signification de tout cela, expliqué des phénomènes naturels (le croisement du soleil avec l'équateur, la différence d'ensoleillement en hiver et en été à cause de l'inclinaison de la terre, les grandes marées ...), et je leur ai raconté la légende de Déméter, Perséphone et Hadès.

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, c'est Hadès, dieu du royaume des morts (Pluton chez les romains), qui tomba amoureux de Perséphone, fille de la déesse Demeter (déesse des récolte et des moissons, Cérès chez les romains), et l'enleva pour qu'elle vienne régner à ses côtés sur le royaume des morts. Déméter, déchirée de chagrin et de colère, décida de se venger en figeant la végétation dans un éternel hiver. Les dieux, après moultes négociations, obtinrent d' Hadès de laisser Perséphone passer six mois de l'année aux côtés de sa mère, et les six autres mois au royaume des morts. Déméter se contenta donc d'endormir la nature pendant la moitié du temps où sa fille ne serait pas près d'elle à la lumière du jour. Et cet endormissement commence à l'équinoxe d'automne.

Voilà ... une belle journée pleine de sens et de beaux souvenirs pour nous.
D'autant que pour moi, l'automne est toujours chargé de beaucoup de choses, et que cette plongée en soi qui correspond à l'entrée dans la "morte saison" (en apparence) est pour moi riche de questionnements et de découvertes de routes intérieures. Tout cela ne va d'ailleurs pas sans mal, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Entre "maladies" révélatrices et coups de blues introspectifs, le long chemin vers soi est souvent semé d'embûches :-)

Et vous, ça vous inspire les saisons, ça vous donne envie de célébrer, de faire quelque chose de particulier ?

En tous les cas, joyeux Mabon à tous ceux qui passent discrètement me lire de temps en temps ... même si c'est le plus souvent en silence et sur la pointe des pieds :-)

Et bonne route à tous !


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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 22:07

 

Un tuto assez simple et surtout très sympa sur Internet, et voilà ma fille lancée sur les dignes traces de sa môman !


Pour celles qui fréquentent les blogs de couture et créas, il s'agit de LA fameuse trousse à crayons qui tourne un peu partout et vient de chez Albine de Flore. Voilà le lien pour celles qui voudraient s'y essayer :
Surunfil

c'est ultra-facile, ultra-rapide, et mignon comme tout.


Un tuto donc, quelques bouts de tissu et un brin d'enthousiasme, et voilà ma Liana (11 ans) qui s'essaie à la couture ... avec succès, voyez plutôt ! Du tracé des gabarits jusqu'à la couture finale, elle a mis la main à la pâte à toutes les étapes, et réalisé l'intégralité des coutures.

Bon, elle a été bien coachée par sa mère aussi, faut dire, na na nère ... ;-)

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Bon, là c'est moi qui lui fais quelques tracés rapides pour l'aider à coudre droit :-)

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Mais c'est bien elle qui a presque tout fait.

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J'en reviens pas ... ça marche ! :-)

 

Et maintenant, le résultat ............... TADAM :
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Pour les tissus, ce n'est que de la récupe : morceaux d'une vielle jupe turquoise, coupons dépareillés et chutes d'anciens rideaux. L'art de faire du neuf avec du vieux, sans devoir acheter ... c'est ça aussi l'écologie au quotidien)

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Et la demoiselle n'est pas peu fière de son travail, et à juste titre d'ailleurs. Bravo ma belette :-)

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 11:33

De la colle sans solvants et sans crasses, idéale pour le papier mâché ou pour les bricolages avec les enfants. Ca colle aussi bien que de la colle à tapisser, et il n'y a que de la farine et de l'eau ...  c'est facile à faire, et c'est écologique.

Bon, c'est connu, mais ça ne fait pas de mal de redonner la recette exacte pour les proportions !

Cette colle peut également remplacer les vernis-colle du commerce pour le serviettage (dans ce cas, il existe une version avec sucre pour retarder la prise, que je donnerai après). Pour la finition, si c'est un objet en bois, on peut utiliser l'huile de lin. Ou éventuellement une lasure maison à base de bière, mais je n'ai pas testé ça.

Alors, la version basique :

1 - Dans une petite tasse, on mélange intimement un volume d'eau (froide) avec 1/2 volume de farine (blanche). La préparation doit être lisse, homogène, sans grumeaux.

2 - Faire chauffer ensuite 5 volumes d'eau (à peu près) dans une casserole jusqu'à ce que ça frémisse.

3- Y ajouter la première préparation en remuant soigneusement, baisser immédiatement le feu pour que ça cuise encore un moment à feu très doux, toujours en mélangeant.

4- Quand la préparation atteint la viscosité voulu (genre béchamel), on éteint le feu et on laisse refroidir gentiment (si on veut que ça refroidisse vite, on transvase dans un autre récipient, celui dans lequel on va la conserver par exemple, avec un couvercle).

Pas besoin d'attendre que ce soit froid pour s'en servir, du moment qu'on ne s'y brûle pas les mimines. Ca épaissit un peu en refroidissant, c'est normal.

Vous l'aurez compris : l'important, c'est d'éviter les grumeaux évidemment ... pas glop pour un bricolage fin.

Conservation : 3 à 4 jours maxi, dans un récipient fermé, au frais (éviter le frigo quand même, parce que ça fige bien le truc, et il faut le réchauffer pour s'en resservir). L'idéal est de ne pas forcer la dose, pour ne pas en avoir trop ... c'est si vite préparé.



Alors, pour la version "retard" avec le sucre, je l'ai empruntée sur le site
"Esprit Cabane" (que je recommande, plein de bonnes idées !!).
Il paraît qu'elle est utilisée par certains restaurateurs de pièces anciennes.

la voici :

1- Dans une casserole, mélanger 2 cuillères à soupe de farine de blé et 1 cuillère à café de sucre. Le sucre a un effet retardateur de prise.

2- Faire chauffer à feu doux en ajoutant un peu d'eau, mélanger au fouet pour éviter les grumaux, délayer avec 2 à 3 verres d'eau, en mélangeant toujours. La consistance doit être celle d'une sauce béchamel.

Si la colle est trop épaisse ne pas hésiter à la diluer encore. Mettre la colle dans un pot.


Bons bricolages !



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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 15:21


Dans mon article d'hier, je parlais de tous les déguisements que j'avais déjà fait au fil du temps, et que je n'avais jamais pensé à photographier.

Eh bien pour réparer ça, j'ai été fouiller hier soir dans les deux énormes mannes à chiffons des enfants, et j'en ai extrait tout ce que je retrouvais encore qui avait été cousu de mes blanches mains. Et avec mon appareil tout neuf, j'ai photographié le tout.

Bon, là-dedans y a des trucs ultra-vieux (plus de 6 ans), donc ne faites pas attention aux taches, coutures défaites et chiffonages divers ... tout ça a servi, et bien servi !


Alors, tout d'abord, une "robe de princesse" que j'avais faite pour ma grande (vous remarquerez qu'à la taille, y a comme un truc qui pendouille ... c'est décousu parce qu'elle a marché sur le jupon ...)


Détail de la même robe : une petite rose en tulle (ultra-simple, vous enroulez du tulle en boule et ça donne ça, y a plus qu'à coudre le tout sur la robe !). Le col est en dentelle de récupe, qui se trouvait initialement au bas d'une très vieille chemise de nuit à moi (c'est pour ça que le col est trop petit d'ailleurs : je n'avais plus que ce morceau-là :-)).


Alors, ici on a un déguisement de "danseuse orientale" fait pour Liana. le pantalon bouffant a été fait à partir d'une ancienne jupe satinée à moi, que j'ai découpée au milieu de chaque pan avant et arrière, pour recoudre en forme de pantalon. Du coup ça donnait un truc genre sarouel, tout à fait adapté au contexte. Autour, j'ai cousu un morceau de tulle rrose foncé bordé de doré que j'ai trouvé pour rien en liquidation dans une solderie. Le top (à gauche) arrive en fait au-dessus du nombril (pour laisser le bidou à l'air, obligé pour une danseuse orientale (!), et le voile en tulle qu'on voit pendre ici était initialement fixé aux épaules et aux manches par un point, afin de voleter autour de "la danseuse". Le tissu du top est une chute de cape d'Halloween qui me restait.


Ici on a un LES deux plus anciens déguisements, de vrais dinosaures, que j'avais réalisés quand mes filles avaient respectivement 6 et 4 ans (elles ont maintenant 13 et 11 ans ...). C'est dire que ça a quelques heures de vol, d'où les ourlets des manches défaits et les quelques déchirures ici et là. Mais le plus beau :  CA SERT TOUJOURS !! Elles rentrent à peine dedans, le jupon qui leur arrivait aux chevilles leur arrive maintenant au-dessus du genou, mais elles continuent à les mettre de temps à autre. Sinon, ça sert surtout aux copines de mes fils, plus jeunes.

Ce déguisement (et le suivant) étaient destinés à une fête sur le thème de la paysannerie antique donnée au boulot de leur père. D'où le petit "tablier" de devant, réalisé à partir d'une ancien rideau voile de cuisine. Le corps de la robe est en jersey, les manches proviennent d'un vieux chemiser à moi et le jupon d'une ancienne robe René Derhy usée jusqu'à la corde.



Et voilà la deuxième "robe paysanne", mélange d'ancienne tenture pour le jupon, et de chutes diverses. Le tablier est fait du même rideau voile que la précédente.



Ci-dessous, un déguisement qui a servi à plusieurs reprises : il s'agit à l'origine d'un costume d'elfe, qui a servi aussi pour un thème sur les fées (une fée des bois et une elfe, ça se ressemble, non ?). Pour ce costume, j'avais acheté les tissus. Le dessus vert a déjà servi à part pour un déguisement d'arbre également.



Gros plan sur un détail du costume : la couronne de fleurs qui allait avec. Réalisée à partir d'un ancien tour de chapeau de mariage et de quelques chutes de tulle turquoise que j'avais employée pour faire des moustiquaires à mes fenêtres.


Voilà un costume de "sirène" destiné à un camp scout. Là aussi, j'ai dû acheter le tissu pour avoir du brillant/aquatique, mais je suis tombée sur des déstockage de coupons à prix intéressant. Le dessous n'est qu'un simple rectangle que j'ai arrangé en jupe portefeuille à l'aide de bouts de velcro cousu où il faut. Le top est fait de deux triangles cousus ensemble, fermé par un vecro dans le dos et retenu par un morceau de ruban autour du cou. Vous voyez que c'est hyper simple, pas besoin d'être Gucci ! Avec ça, une couronne faite des mêmes tissus tressés ensemble, auxquels j'ai rajoué des morceaux du même tulle que pré-décrit, pour faire vaporeux.


Le top en gros plan. Ca brille, donc ça plaît :-)

Et vous avez même droit à marsupilami déguisé en sirène, mais que demande le peuple !


Un costume de sorcière tout ce qu'il y a de plus classique. Le robe est faite de triangles, les manches légèrement évasées, et le bas découpé au ciseaux cranteurs pour ne pas que ça s'effiloche. La cape est les poches en violet pour mettre un peu de couleur quand même. La cape a été froncées sur un morceau d'élastique (il suffit de coudre un tunnel sur le bord de la cape et d'enfiler l'élastique) et cousue à même les épaules et les manches (voir photo suivante, on voit le dos du costume). C'est plus simple, ça reste toujours en place.

Vue de dos : la cape froncée :

Et le détail de la mort qui tue : la salamandre en plastique cousue sur l'épaule ! Il y avait aussi à l'origine une araignée en plastique de l'autre côté (gagnée à la kermesse), mais elle a finit par être arrachée par un de mes gamins pour un autre usage (soupir ...)


Une autre jupe de sorcière. Le top orange patchworké de pièces qui allait avec a disparu dans l'espace-temps.
Là aussi, il sufit de couper des pointes au ciseaux cranteurs, de les border de fil orange en zig-zag pour le contraste, de coudre un ou deux carrés de tissu sur la jupe, et c'est tout.



Un dessus de pirate. C'est un vieux sweat trop petit des filles, où j'ai appliqué encore une fois la géniale et simplissime technique du découpage en pointes cranté. J'ai ensuite dessiné une tête de mort (pour le modèle --> Google) sur un bout de lange en coton blanc avec un gros feutre noir à alcool, découpé le dessin et cousu sur le devant (pareil sur le derrière en plus grand).
Ici aussi, il y avait d'autres morceaux au costume : un corsaire tout plein de bouts de tissus colorés rapiécés dessus, et un cache-oeil de pirate que j'avais cousu à même un bandana rouge pour la facilité (ben oui, on perd facilement des pièces au camp scout), il n'y avait plus qu'à l'enfiler d'une pièce.



Un costume de mage pour mon grand. Le corps est fait à partir d'un reste de tenture dorée et vert bouteille (euh, c'était les goûts de mon ancienne proprio, et j'ai retrouvé une chute dans le grenier). les manches et la cape qui vont avec (voir ci-dessous) sont faites d'un tissu acheté, noir et doré. Le bord doré des manches et les gallons qui ferment le gilet sont en ruban à cadeaux (oui, oui !!) texturé que j'ai cousu sur le tissu.
C'est le côté "en pointe" du gilet qui lui donnait toute son allure. Très joli costume quand il est porté. Bien sûr, il faut fabriquer la baguette magique qui va avec, et le chapeau pointu (perdu lui aussi).


Avec la cape assortie :


Voilà, un tour d'horizon de ce que j'ai retrouvé !

Il en manque encore quelques uns. Il y a eu la doctoresse, l'ent (ben oui, vous savez, ces hommes-arbres dans le Seigneur des Anneaux), la souris ...

Je ne peux malheureusement pas vous montrer le costume d'indien (dont je suis très fière) de Liana et de Killian ni le costume d'Inca de Marine (un ancien débardeur écru grande taille transformé en poncho à "floches" et cousu de bandes de tissu bariolé), parce qu'ils sont au camp avec en ce moment.



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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 16:31

Eh bien oui, osons le mot  : casse-tête !

Entre Halloween, le carnaval et les camps scouts, sans compter les soirées "spécial ceci ou cela" pour les anniversaires, il faut avouer que parfois, c'est un peu la galère pour les pauvres pommes que nous sommes, pas plus douées ni plus inventives que ça, surtout le soir en rentrant du boulot ...

Bon, je laisse volontairement de côté la solution "achat de costume". Tout d'abord parce que ça coûte la peau des fesses, ensuite parce que le plus souvent c'est ultra-moche, que c'est toujours d'une qualité merdique genre qui se déchire dès qu'on a joué 5 minutes. Et surtout, parce que la satisfaction d'avoir créé de nos petits doigts boudinés un super costume original et unique, c'est quand même plus sympa, tant pour nous que pour l'angelot qui va le porter (si, si, je vous assure, ne soupirez pas comme ça :-)) ...

Alors, la création-maison, qu'est-ce que ça donne ?

Evidemment, on se retrouve toujours avec des thèmes invraisemblables (surtout pour les camps scouts, qui ont l'art d'aller vous chercher des thèmes de derrière les fagots, rien que pour emm... les parents ... si, si, j'en suis sûre, c'est pour ça). Des trucs inrvraisemblables donc, pour lesquels ils faut au moins 2 h de "SOS Google" pour trouver un début d'idée et une vague représentation du résultat final.

Evidemment, on s'y prend toujours trop tard, et ça donne des coutures en catastrophes, bâclées et tout et tout. Et on jure à chaque ratage-décousage-recousage que la prochaine fois on s'y mettra à temps.

Evidemment, on n'a pas envie que ça nous coûte un pont d'or en tissus et accessoires (ça m'est arrivé une fois, emportée par mon enthousiasme aux "Tissus du Chien Vert" à Bruxelles, subjuguée par les dentelles, les tissus chamarrés et les frous-frous ... arrivée à la caisse, j'en ai eu pour 75 euros de marchandise pour mes 3 grands... glups ... j'vous dis pas la tête de mon homme ... ).

Source : http://www.fyrefyles.com/char_des.php


Donc, comment faire ?

D'abord, pour les fournitures, une bonne chose est de faire comme moi : l'écureuil de la récupe.

Ma pièce "à brol" (comprendre salle de couture- salle de bricolage et créas diverses ... je pourrais dire mon "boudoir", ça f'rait tout de suite mieux). Mon boudoir donc est rempli à craquer de bouts de tissus, de dentelle, de galons, de boutons, plumes, lacets de cuirs, morceaux de tout et de rien, broderies ou détails créatifs d'anciens vêtements découpés et conservés religieusement, appliqués divers, rubans, frous-frous et plu-pluches, satins, tulles, chutes de tentures, morceaux de vieux soutifs (ben oui, pour les bouts de dentelle) ... bref, DE TOUT ce que je conserve au fil du temps parce que "ça peut toujours servir" et que j'accumule patiemment dans un joyeux bordel où une chatte ne retrouverait pas ses petits (non, je ne posterai pas de photo).
OK, ça fait un peu "puces", mais je jure sur la tête de mes blondinets qu'il m'est arrivé à de très nombreuses reprises de bénir cet instinct d'écureuil en trouvant LE bidule qu'il me fallait. Ne pas hésiter non plus, sur de vieux vêtements qu'on va virer car trop petits ou trop usés pour être donnés, à découdre des morceaux qui resservirons pour des créations ultérieures. Pour les tissus, pareil. Découdre une vieille jupe et conserver le coupon de tissu peut s'avérer particulièrement utile un jour ou l'autre ...

Ensuite, conserver dans une grande malle tout ce qui peut être utilisé tel quel pour se déguiser : vieilles nuisettes frou-froutantes, robe de soirée dans laquelle on ne rentre plus, blouses hippies qui nous viennent d'une lointaine époque, sacs et accessoires divers, ceintures, chapeaux, foulards ... ça fait la joie des mômes en séance de déguisement, qui combinent à l'infini les différentes pièces, et ça constitue souvent une bonne base de départ pour quelque chose de plus "sophistiqué.

Et après ... eh bien "y a plus qu'à" comme on dit ...

Y a plus qu'à imaginer, gribouiller, et puis se lancer. OK, je sais que tout le monde ne coud pas, et que beaucoup ne savent même pas comment s'enfile une machine à coudre, voire n'en possèdent pas. Mais il y a aussi des tas de costumes qui peuvent se faire avec très peu de couture, voire pas du tout (même le surfilage n'est pas nécessaire avec certains tissus, ou si on les coupe aux ciseaux à cranter). Possible donc de faire ça à la main.

Et si on a envie de se lancer, le déguisement est un bon démarrage : si on se plante, ce n'est franchement pas bien grave, et on n'aura pas perdu grand chose !!

En guise de coup de main, voici quelques sites qui peuvent donner des idées, des tutos, des patrons etc ... c'est toujours bon à prendre.

Mon préféré, THE site absolument incontournable pour apprendre à réaliser les basiques à partir desquels on pourra faire tout le reste (et pas seulement des déguisements), c'est :

http://easyfaeriecostumes.free.fr/
Allez y faire un tour, c'est fabuleux, une vraie caverne d'Ali Baba. Et surtout un must pour les costumes médiévaux simples à réaliser.

Sinon, dans le désordre, on peut aller se balader sur :

http://1fleurettes.free.fr/carnaval1/index.htm(une fourmillière d'idées, allez-y !)
http://pateaselenprovence.free.fr/brico03.php
http://www.a-et-a.com/laboutique/enter.html?target=PATRONSEnfantsCostumes_et_dviguisements.html  (les patrons sont payants et plus sophistiqués, mais y a du choix)
http://jamoroni.club.fr/Liens/CouturePatronsFetesDeguisements.htm
(plein de tutos)
http://www.aiguilles-magiques.com/couture/deguisementsom.html (voir menu à gauche)
http://www.tibooparc.com/deguisements00.htm (plus conventionnel, mais de bons basiques)
http://creafolie.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1910278 (un costume de Peter Pan tout simple et mignon)
http://www.teteamodeler.com/dossier/deguisement.asp

Il y en a sûrement plein d'autres, et si vous avez de bonnes adresses, n'hésitez pas à les mentionner pour que je les rajoute dans l'article !

En ce qui concerne les bases de la couture, il y a aussi plein de sites pour vous aider à faire vos premiers pas si vous hésitez, mais ce n'est pas le propos de ce billet-ci. Peut-être en ferai-je un sur le sujet plus tard.

En tout cas, je regrette que je n'aie jusqu'à présent jamais pris de photos de mes réalisations (je viens seulement d'acquérir un APN digne de ce nom, mais je ne sais pas si les déguisements seraient encore présentables à l'heure qu'il est). A l'avenir, j'essaierai de penser à le faire, ça pourrait donner des idées à d'autres mamans en détresse, qui sait.

Bonne couture à toutes les téméraires :-)

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:25


Il faut que je vous parle d'un livre important, lumineux.

Je n'ai rien "appris" via ce bouquin que je ne savais déjà au fond de moi-même, mais l'auteure a su mettre en mots et en idées claires ce que je sentais si fortement au fond de moi sans bien savoir comment le conceptualiser.

Je vous conseille donc, sans restriction, la lecture de

"L'esprit de solitude" de Jacqueline Kelen.


Je vous livre le quatrième de couverture :

"Pour la plupart des contemportains, la solitude est ressentie de façon négative : on la confond avec l'isolement, le manque, l'abandon. Et la société veille à empêcher que l'être humain ne se retrouve seul, face à lui-même. Or, la solitude choisie est loin d'être un enfermement, une pauvreté : c'est un état d'heureuse plénitude. Non seulement parce qu'elle offre la clef de la vie intérieure et créative, mais parce qu'elle est disponibilité et chemin d'apprentissage de l'amour. Il n'est pas de liberté de l'individu sans ce recueillement de la pensée, sans cet ermitage du coeur.

Pourquoi tant de philosophes, d'artistes, de saints et de mystiques furent-ils de grands solitaires ? Quelle force, quelle inspiration puisèrent-ils dans une vie d'austère apparence ? Et pourquoi notre monde lutte-t-il avec tant d'ardeur contre un état propice à la connaissance de soi ? Spécialiste des mythes, auteur entre autres de "Divine Blessure", Jaqueline Kelen invite ici chacun à découvrir son immense liberté."


Attention, qu'on ne se méprenne pas, ce livre ne fait pas l'apologie de la vie solitaire, et n'encourage pas chacun à vivre en ermite ou à atteindre la sainteté par une vie de réclusion, bien au contraire ! Il nous fait simplement découvrir que la première richesse est en nous, que l'on ne peut aller vers l'autre avec plénitude et sérénité qu'à partir du moment où l'on se sent en paix avec soi-même. Et cette connaissance de soi, cette paix ne s'acquièrent que par l'acceptation de cette intimité indispensable avec soi-même, dans le silence et la discrétion.

Extraits :

"La solitude représente l'épreuve majeure de l'existence humaine. Autrement dit : l'épreuve grâce à laquelle un exemplaire de l'espèce humaine va se constituer sujet, grâce à laquelle un être immature va devenir majeur. Lorsque je dis "épreuve", cela signifie : rencontre, porte, invitation à se connaître, à surmonter le difficile.
Ou bien je reste devant la porte à déplorer ou à ressasser, ou bien j'entrouvre la porte, je franchis le seuil et je découvre un espace inexploré, nouveau, en moi et autour de moi. Je me surprends moi-même, je m'étire et m'ébroue au-delà des lisières qui attachaient mes premiers pas d'enfant."


"Libre de tout pouvoir et de toute dépendance, le solitaire sait être heureux sans attendre l'approbation d'autrui. Il a conscience que les jours passent vite, qu'il ne faut pas remettre à plus tard d'aimer, de rire, de connaître, de bâtir. Il se tient volontiers à l'écart d'un monde où règne le cynisme, où s'oublie la ferveur. Il ne se dissout pas dans le genre humain ni dans une vague génération, mais il a le sens de l'amitié - relation d'égalité par excellence - , il favorise les rencontres désintéressées, il aime les personnes avec lesquelles il peut aussi bien se taire que converser. Et il apprécie autant la présence d'un chat, d'un arbre, d'une pierre, que la compagnie des hommes, car tout a valeur a ses yeux. Il se moque bien de plaire ou d'avoir raison. Ce qui lui importe surtout est de ne pas s'avilir, de ne pas abjurer. Ce qu'il déteste le plus a nom insignifiance."


Bref ... si ces passages vous parlent, je vous laisse le bonheur de découvrir le reste par vous-même. Cela vaut la peine, vraiment.

Je vous mets également en lien une interview de Jacqueline Kelen sur laquelle je viens de tomber. Intéressant à découvrir avant de se décider à acheter le bouquin, éventuellement :

Interview Jacqueline kelen
(cliquer sur "Emission" en haut à gauche de l'image)

Allez, pour le plaisir aussi, quelques extraits de l'interview :

"La place que chacun accorde dans sa vie à la solitude et au silence reflète exactement la place qu'il accorde à son âme, à sa vie intérieure"

"Tant qu'un être humain se questionne, il ouvre l'espace devant lui, il marche ! Les certitudes sont aussi des servitudes. Plus on va à l'intérieur de soi, plus le paysage s'ouvre".

"La parole de l'esprit est celle qui dit que tout est possible, même au fond du désespoir".



Et en dernier lieu, un lien que j'ai découvert par hasard sur le sujet de la solitude, traitée dans le même esprit : Un temps de solitude


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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 12:39


Je ne résiste pas à l'envie de publier une préparation estivale essayée hier soir, qui est une agréable découverte gustative !

En accompagnement d'une petite quiche à la bette, je me suis demandée quoi faire pour éviter la traditionnelle salade. Comme j'avais sous le coude de jeunes fèves et des petits pois frais achetés à la ferme biodynamique samedi, je me suis dit : mais c'est bien sûr : marions-les !
Mais avant de préparer le souper, petite balade dans la campagne, où je n'ai pas résisté à l'envie de cueillir quelques boutons et jeunes fleurs de berce sur le bord du chemin, pendant que Lorenzo faisait des mamours aux vaches (eh oui, il s'est pris de passion pour un troupeau de jeunes génisses et a besoin d'aller les "apprivoiser" chaque jour).

De retour dans la cuisine, ni une ni deux, je me suis dit : un ménage à trois avec mes fèves et mes petits pois, pourquoi pas ?

En y ajoutant un peu de sarriette séchée, un peu de basilic frais du jardin, un filet d'huile de noix et une larme de balsamique, c'était un vrai délice !

Je vous montre. Rien que le vert tendre de l'ensemble met déjà en appétit je trouve :



Vous voyez les petits machins qui ressemblent à de mini-morceaux de broccoli, parfois entourés d'une feuille ? Eh bien ce sont les fleurs de berce en bouton. Plus quelques toute jeunes feuilles à peine écloses également.



Réflexion de mon homme :  je ne savais pas que des légumes, ça pouvait être aussi bon !
En voilà un fameux compliment de sa part !! :-D

Bon, Lorenzo je n'en parle pas, parce que l'expérience culinaire était un peu trop osée pour ses jeunes papilles encore très "xénophobes" vis à vis de tout ce qui sort des sentiers battus ...








Alors, pour avoir une idée plus précise de la recette au cas où elle tenterait quelqu'un (pour 2 adultes et éventuellement 1 ou 2 enfants s'ils mangent peu), j'avais :

- environ 500 g de fèves (non écossées)
- environ 500 g de petits pois (non écossés)
(je ne sais pas combien ça a donné après, mais disons qu'on perd au moins 60% du poids de départ, même plus pour les fèves, où la cosse pèse très lourd).
- une petite quinzaine de boutons et jeunes fleurs de berce (pas plus, parce que le goût est assez fort)
- quelques feuilles de basilic
- une pincée de sariette
- huile de noix vierge 1ère pression à froid (celle qui a du gôut quoi, pas l'horreur désodorisée qu'on achète en grande surface !)
- une larme de vinaigre balsamique (goûteux lui aussi bien entendu).

J'ai fait cuire mes fèves dans un peu d'eau salée, environ 10 mn à 1/4 d'heure après l'ébullition. Au-dessus de cette eau,  j'ai placé un panier de cuisson vapeur avec mes petits pois et ma berce, qui eux ont cuit maximum 4 à 5 mn. La cuisson des petits pois est bien meilleure vapeur et sans rien y ajouter, car on peut ainsi attendrir la peau et garder l'intérieur un peu croquant et bien sucré Pour la berce, cette cuisson très légère lui conserve son petit goût  frais d'agrume si rafraîchissant.

Ensuite, passer le tout sous l'eau bien froide pour arrêter la cuisson, refroidir la préparation et garder la belle couleur aux légumes. Inutile de dépelliculer les fèves si elles sont jeunes et tendres.
Quand c'est bien égoutté, rajouter un filet d'huile de noix et quelques gouttes de vinaigre balsamique, une bonne pincée de sariette et 5 ou 6 feuilles de  basilic hachées.

C'est prêt. Un régal je vous dis, si on aime les goûts assez prononcés de ces différents légumes bien entendu.

Remarque : attention d'être certain d'avoir reconnu de la berce avant de vous lancer dans une cueillette sauvage. Dans cette famille de plantes (les apiacées ou ex-ombellifères) sévit également la mortelle cigüe.  Attention également d'avoir bien affaire à de la berce "normale" et pas de la berce du Causase (bien plus grande et aux ombelles bien plus larges, qui peut être très irritante), Pour qui s'y connait un tant soit peu et à cette saison, il est impossible de confondre, mais si vous avez des doutes, munissez-vous d'une bonne flore et de photos convaincantes.

Sous peu, j'ouvrirai un autre site (il est en pleine préparation) consacré à l'herboristerie, aux plantes sauvages à usage culinaire ou médicinal et à la botanique, où j'expliquerai tout ceci en détail, photos à l'appui.
Avis aux futurs amateurs.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 20:29


"Intimes naissances", c'est le titre d'un ouvrage de Juliette Collonge paru chez La Plage Editeur (450 pages, papier 100% recyclé).

On pourra trouver dans ce livre 15 témoignages de parents concernant leur expérience de la naissance à la maison, ainsi que des articles de fond écrits de la main de sage-femmes, d'obstétriciens, de sociologues ou de doulas et abordant les aspects physiologiques et psychologiques de l'enfantement à domicile, la relation d'accompagnement, le sujet de la douleur ...

On pourra également y trouver tous les conseils concrets permettant de préparer au mieux son projet, tant sur le plan purement pratique que sur le plan plus émotionnel.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire, mais si des lecteurs on un retour à son propos ou des remarques à faire, elles sont les bienvenues !

Edit 9 juillet : il existe également le blog du livre, contenant extraits, articles, photos etc ...
Voici l'adresse : Intimes naissances
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 14:39


Voici un court-métrage à déguster ... enfin moi j'ai adoré :-)


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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 13:24


La poésie contemporaine ne chante plus… Elle rampe
Elle a cependant le privilège de la distinction… elle ne fréquente pas les mots mal famés… elle les ignore
On ne prend les mots qu'avec des gants : à "menstruel" on préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires et du Codex.

Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain

Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse
Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, mais la poésie qui illustre le mot.
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes
Le poète d'aujourd'hui doit être d'une caste
d'un parti
ou du Tout-Paris
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé

La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche

L'embrigadement est un signe des temps. De notre temps

Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes

Les sociétés littéraires c'est encore la Société

La pensée mise en commun est une pensée commune


Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes
Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes
Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique

Beethoven était sourd

Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok
Rutebeuf avait faim
Villon volait pour manger

Tout le monde s'en fout

L'Art n'est pas un bureau d'anthropométrie

La Lumière ne se fait que sur les tombes

Nous vivons une époque épique et nous n'avons plus rien d'épique
La musique se vend comme le savon à barbe
Pour que le désespoir même se vende il ne reste qu'à en trouver la formule.
Tout est prêt : les capitaux
La publicité
La clientèle.

Qui donc inventera le désespoir ?


Avec nos avions qui dament le pion au soleil.

Avec nos magnétophones qui se souviennent de "ces voix qui se sont tues", avec nos âmes en rade au milieu des rues, nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions


N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la Morale, c'est que c'est toujours la Morale des autres.

 

Les plus beaux chants sont les chants de revendications

 

Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations.

 

A L'ECOLE DE LA POESIE ON N'APPREND PAS


ON SE BAT !

---

léo ferré, extrait de l'album il n'y a plus rien

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