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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 11:18

 

Un peu plus d'un bébé sur cinq vient au monde par césarienne aujourd'hui en Belgique, soit 5% de plus qu'il y a dix ans, avec une apparente stabilisation depuis 2005.

Plus de la moitié de ces césariennes sont programmées.


Le positif (il faut en trouver tout de même)  : l'augmentation des césariennes a pour corollaire une diminution d'à peu près 2% des extractions instrumentales (forceps et ventouse), ce qui n'est pas plus mal pour les bébés. Entre deux maux, autant choisir le moindre comme on dit...


Sinon, et bien que l'on soit encore loin des chiffres qui ont cours aux Etats-Unis ou dans des pays comme le Brésil où on approche les 80% de césariennes (!!), le constat n'est quand même pas brillant, car il sous-entend une augmentation toujours plus importante de l'interventionnisme médical dans la mise au monde, et une incapacité toujours aussi marquée de laisser les accouchements se dérouler dans des conditions les plus naturelles possibles (cf les césariennes "programmées").

 

Combien de ces césariennes ou de ces extractions par ventouse auraient-elles été évitées avec des conditions de naissance un tout petit peu moins stressantes pour les mères et le personnel hospitalier, et une moindre ingérence médicale dans le processus d'accouchement ?

 

Voilà une question qu'elle est bonne, hein ?


 

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Lorenzo  il y a un peu plus de 7 ans...déjà !

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commentaires

E
<br /> <br /> Comme tu as raison !! moi aussi j'ai eu une césarienne, mais bon c'est parce que je n'arrivais pas à accoucher, on a bien essayer pendant 24 heures en me mettant un produit, mais rien, le bébé se<br /> cognait contre les parois pelviennes mais mon col ne se dilatait pas, on a du intervenir.<br /> <br /> <br /> Concernant le nombre croissant des césariennes, il est clair que l'avenir et dans nos sociétés capitalistesE, on trouvera de moins en moins de femmes ayant eu un accouchement "naturel"... ca fait<br /> un peu peur !!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Toujours ravie de te relire, tu te fais trop rare sur ce blog dont je distribue l'adresse de-ci de-là lorsqu'on veut des renseignements précieux sur la femme, l'accouchement, les règles, la<br /> contraception etc...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bisous à toi et tous ceux que tu aimes.<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour Ellen,<br /> <br /> <br /> Tu sais, il y a pas mal de raisons qui peuvent faire qu'on "n'arrive pas à accoucher". Je ne connais bien évidemment pas les circonstances te concernant, mais il suffit d'un peu trop de stress,<br /> de trop de monde autour de soi, d'un environnement psychologiquement non sécurisant, d'un "noeud" psychologique qui remonte, d'une pression qui s'exerce ("madame, il faut absolument que vous<br /> accouchiez avant ce soir, sinon on va être obligé de vous faire une césarienne"), d'ocytocyne donnée en doses trop importantes (contractions excessives de l'utérus par rapport au col qui n'est<br /> pas "prêt", bébé qui cogne contre le col et crée un oedème et empêche la dilatation, ce qui n'aurait pas eu lieu sans ocytocyne), bref, plein de choses peuvent générer un blocage.<br /> <br /> <br /> Ce qu'on ignore souvent, c'est que dans la nature, il existe un réflexe naturel qui consiste, pour le corps, à bloquer le travail d'accouchement dès qu'un stress ou un danger est perçu. C'est ce<br /> qui permet à des femelles de fuir un danger alors même qu'elles sont déjà en contractions, ou d'attendre des conditions plus favorable pour mettre bas. Les femmes humaines n'échappent pas à cela<br /> non plus. Il est dès lors facile de comprendre comment un environnement défavorable peut influer sur le bon déroulement de la naissance. C'est quelque chose de normal, mais on ne le sait<br /> plus...<br /> Il faut agir sur les causes du stress, et non essayer de déloger le bébé à tout prix... à moins bien sûr qu'il ne soit déjà engagé et en état de détresse, donc nécessitant une intervention<br /> d'urgence. Tant que ce n'est pas le cas, il n'y a pas de raison vitale de vouloir que tout "aille vite".<br /> <br /> <br /> Par exemple, moi, pour la naissance de mon dernier à la maison, j'ai "bloqué" (inconsciemment bien sûr, ce n'est pas quelque chose qu'on peut contrôler) l'accouchement pendant plusieurs heures,<br /> jusqu'à ce que tout soit mis en place pour que je puisse être tranquille : ma mère arrivée à la maison, mes enfants casés quelque part, mon homme près de moi, le silence, le calme... et du coup<br /> j'ai "tout lâché", et le vrai travail a pu commencer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sinon... merci pour ton gentil com. Bises à toi aussi, et tiens le coup.<br /> <br /> <br /> <br />